Charbon ou pas charbon ?
Suite de la petite histoire du retour à l’âge du charbon…
Le principal financeur du projet d’exploitation d’une mine de charbon dans la Nièvre a menacé de se retirer face à l’opposition des riverains. Or s’il se retire, le projet sera mis à mal, car la holding personnelle de Jean-François Hénin, c’est son nom, détient 40,9% de la Société d’exploitation des ressources énergétiques du Nivernais (Seren), créée pour valoriser le gisement de charbon de Lucenay-lès-Aix/Cossaye.
Les riverains, qui craignent en particulier les retombées écologiques d’une telle entreprise, expriment de plus en plus leurs réticences, même si les retombées économiques seraient, elles, positives dans cette région en mal d’emplois. Selon André Meunier, maire de Cossaye, "l'écrasante majorité" de ses 800 administrés sont "fermement opposés" à la mine. D’autant que les habitants s’inquiètent également de leur éventuelle expropriation et de la sécurité des installations.
Marcel Charmant, président socialiste du conseil général de la Nièvre,
et Christian Paul, député socialiste du département, fervents soutiens du
projet, ont écrit cette semaine au préfet pour lui demander une information de
la population "dans les plus brefs délais". Pour leur apprendre que le charbon ne pollue plus du tout ?