Le pet pollueur, le retour
Après les moutons péteurs de Noémie, voici la suite de cette épopée avec les vaches qui pètent !
Des scientifiques australiens et néo-zélandais ont annoncé vendredi le lancement d'une étude de plusieurs millions de dollars. Le but de celle-ci : réduire les flatulences de ces placides bovins, considérées comme une cause du réchauffement climatique.
"Nous voulons des vaches à haut rendement énergétique. Nous travaillons sur l'efficacité de la digestion", a expliqué très sérieusement Dieter Adam, gérant de la Société pour l'amélioration du bétail, basée en Nouvelle-Zélande et partenaire du "Fonds de partenariat biotechnologique Australie-Nouvelle-Zélande". Quel rapport ? Il nous explique que "si les vaches sont plus efficaces dans la production de lait, elles produisent moins de méthane", gaz considéré comme un des responsables de l'effet de serre. CQFD ! Les recherches vont donc en particulier aider les agriculteurs à sélectionner les espèces de bovins les plus efficaces dans la production de lait.
En 2003, le gouvernement de Nouvelle-Zélande a tenté de faire payer aux agriculteurs une taxe sur le méthane, avançant que leurs bêtes étaient responsables de plus de la moitié des gaz à effet de serre produits par le pays. Mais la "taxe sur les pets", comme elle a vite été surnommée, avait été abandonnée à la suite de vives protestations des agriculteurs.