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h2o, mon amour
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12 août 2006

Ne paniquons pas, nous mourrons tous… un jour

ipprEtre alarmiste serait contre-productif. En matière de lutte contre le dérèglement climatique aussi. C’est l’idée que l’on retient d’une étude d’un think-tank anglais, proche du Labour, l’IPPR (Institute for Public Policy Research).

Ses membres ont décortiqué quelques 600 articles de la presse nationale, des clips, des pubs ou encore des sites internet pour étudier le langage utilisé pour parler de ce sujet sensible. Le nombre de vocables apocalyptiques ou catastrophistes à l’extrême les a particulièrement intéressés. Car point trop n’en faut : leur usage répété donne un sentiment d’impuissance au citoyen lambda. Vous et moi.

panicCertes, les dérèglements sont en marche et toucheront la planète entière. Les conséquences directes et indirectes ne peuvent même pas être encore appréhendées et nous vous épargnons une longue énumération de catastrophe… Mais, d’après ce think-tank, il faut d’urgence mettre en valeur notre capacité à réagir au lieu de nous proposer une vision terrifiante. Le rapport publié va jusqu’à parler de "climate porn" ou "porno climatique" qui ne servirait qu’à faire frémir le lecteur ou téléspectateur.

Alors mettre en valeur les gestes que nous pouvons faire… D’accord… Mais pas les plus petits. Ca devient compliqué ! Car ces petits gestes de rien du tout, ces efforts futiles, selon l’IPPR, nous incitent à penser que, à notre échelle, ça ne fera pas une grande différence pour la planète.

Ne pas maximiser le problème. Ne pas minimiser les solutions. Voilà les leçons que souhaitent nous inculquer le think-tank.

Alors, maintenant, regardez la couverture du Monde 2 (n°130 que je n'ai pas encore pu photographier...) de ce week-end, et dites-nous ce qu’elle vous inspire !

M.S.

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