Le credo écolo de Ségolène

Ségolène Royal, candidate à la candidature de la candidature PS, est sortie de son silence estival… pour ne pas dire grand-chose ! Dans une tribune publiée dans le Monde daté d’aujourd’hui, l’ancienne ministre de l’environnement (1992-1993) évoque les « vraies causes » de la canicule…

Tout commençait pourtant bien. « La canicule soulève une fois de plus l'exaspération saine de ceux qui se battent pour que les politiques passent enfin des paroles aux actes... » Le lecteur lambda se demande vaguement si Ségolène va sortir du lot. Et non ! « Parole, parole, parole », c’est la bande sonore que l’on pourrait jouer pendant la lecture de ce papier.  Mais enfin continuons à lire, elle a au moins le mérite de dire les choses.

Elle accuse le gouvernement de n’entreprendre que des mesures sparadrap sans s’atteler aux causes du mal. Et pointe les mesures industrielles souvent paradoxales, refrain logique pour une membre de l’opposition. En revanche, la métaphore filée de l’incendie, du gouvernement « pompier pyromane » et de la « maison qui brûle », me semble très maladroite.

On se serait également bien passés de son credo final. « Bientôt il sera trop tard ! Sauf à penser qu'il n'y a pas de fatalité et que l'action politique courageuse peut inverser le cours des choses. C'est ce que je crois ». On demande à voir. Amen !